Lorsque son téléphone portable sonne au milieu de la nuit, Jean soupçonne déjà ce qui s’est passé : il y a eu un accident avec un animal sauvage sur une route de campagne , et l’animal qui a été touché n’est pas mort sur le coup, mais s’est enfui. blessé dans la forêt. « Alors nous sommes mis au défi », dit le chasseur, et par « nous », il entend lui-même et son Braque allemand à poil dur mâle. Parce que sans son nez, Jean aurait l’air assez vieux en cherchant l’animal blessé.
Le chemin pour devenir un chien de chasse dressé est long
Le chien de chasse peut suivre les traces du cerf sur des kilomètres, sillonnant la forêt, à travers les fourrés, qu’il y ait ou non des haies de mûres sur le chemin. Et tout cela en un clin d’œil. « La priorité absolue lors du repérage est de réduire la souffrance de l’animal blessé. Et pour cela, nous devons le retrouver rapidement », explique Jean. Cette motivation peut être complètement insondable , mais le mâle termine toujours régulièrement son programme. « Je peux totalement compter sur son chien, nous sommes une équipe bien établie », déclare Jean.
Mais y arriver n’a pas été un succès infaillible : Le chien de chasse a également commencé sa vie de chien sans comprendre les mots « siège » et « place ». Et jusqu’à ce qu’il soit enfin un chien de chasse parfaitement dressé, il avait beaucoup à apprendre. Son maître était son maître : Jean, responsable de la réserve animalière , dresse des chiens de chasse depuis plus de 30 ans. Il vient de terminer un autre cours – un bon moment pour expliquer la formation de chien.
L’obéissance de base est au début de la formation
Dans l’interview jean a clairement indiqué dès le départ que les chiens de chasse dressés n’appartiennent qu’aux mains d’un chasseur : en tant que chiens de famille, ils seraient tout simplement surqualifiés. « Si ces chiens ne sont pas exercés, ils dépérissent. Ils ont juste besoin de quelque chose à faire. » Et c’est aussi irréfutable : un seul cours ne suffit pas, les chiens doivent rester à l’entraînement en permanence. « Mot-clé : apprentissage tout au long de la vie. Ce n’est pas différent avec les chiens qu’avec nous », déclare Jean.

L’obéissance de base est au tout début de l’entraînement : Les bases doivent s’asseoir, le chien doit comprendre et surtout tenir compte des commandes telles que « coucher » ou « rester », et aussi de manière non verbale : « Un signe de la main doit faire ce. » Mais ce n’est pas tout : les exigences d’un bon chien de chasse sont multiples. Il doit rester détendu au pied d’un poste de chasse et y rester lorsqu’un troupeau de sangliers se précipite. Il doit trouver et récupérer un canard abattu dans le fourré de roseaux, et il doit être capable de suivre de manière fiable une piste lors de sa recherche. Il va de soi qu’il doit savoir nager, et lorsqu’il parcourt le territoire aux côtés de son maître, il ne doit pas tirer sur la laisse comme un forcené si un appétissant lapin croise sa route. Et bien sûr, il ne doit pas sauter comme s’il avait été mordu par une tarentule si un coup de feu est tiré autour de lui.
Un chien est nécessaire pour certaines tâches de bien-être animal
Apprendre à un chien tout cela représente beaucoup de travail – la soi-disant formation de chien personnalisée prend généralement plusieurs mois. Et cela ne fonctionnerait pas pour tous les nez en fourrure : « Il existe des races de chiens qui sont particulièrement bien adaptées à la chasse. Et beaucoup ne conviennent tout simplement pas », explique Jean. Le Munsterlander, le Teckel ou la caille allemande ont toujours été considérés comme les races classiques, mais les labradors sont également de plus en plus utilisés dans les terrains de chasse. Bien sûr, le caractère du chien respectif joue également un rôle : « Un bon chien de chasse doit avoir une forte personnalité », résume Jean, ce qui signifie que les amis à quatre pattes ne doivent pas être capricieux et doivent être socialement acceptables.
Parce qu’ils ont un travail important à faire : « En tant que chasseurs, nous devons rendre justice au bien-être des animaux, et pour certaines de ces tâches, vous avez besoin d’un chien », explique Jean, mentionnant, par exemple, la recherche de faons dans les pâturages avant qu’ils ne soient tondu. Par conséquent, la loi sur la chasse de l’État stipule également qu’un chien qui a réussi le test de chien personnalisé est disponible dans chaque terrain de chasse.

Author: spiermaria
Passionné de chasse, je suis originaire du Gers. Je rédige des articles d'actualités pour Parlonschasse.com